Wednesday, January 23, 2008

Maintenant

Maintenant, c’est la perte qui m’embête. Qui me fait penser à lui, même plus qu’avant, d’ailleurs. Je meurs d’envie de lui parler, de le voir, de me perdre dans ses bras, d’oublier tout qui est passé entre nous, comme un cauchemar extraordinaire, et de commencer au début, au nouveau.
Maintenant je me tiens profondément à chaque souvenir tant que ces images deviennent comme des peintures obscures et fluides qui se décolorent lentement derrières mes paupières.
Même le son des lettres qui forment son nom, murmure dans mes oreilles comme des prières aux vêpres,
Et quand le soleil se couche vers l’horizon, je rentre à la maison qui se cache ton fantôme. Il reste là, dans mon lit la nuit. Il attend que ma tête lourde et lasse se tombe sur l’oreiller. Il me prend doucement par la taille, sa main froide sur mon ventre, son souffle froid sur ma nuque, jusqu’au lever de soleil le matin.
Toute la nuit, je ne me dégage pas. Je ne sais pas pourquoi.
J’aime la froide. Comme ça on s’engourdit, on glace comme des ruisseaux sans courant.

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